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Bien choisir son assurance emprunteur

Le choix d’une assurance emprunteur est une décision importante dans votre projet immobilier. Ne négligez pas cette étape. Et même si l’aspect tarifaire est important, il ne doit pas s’agir du seul critère de choix.

Choisir sa formule

Il faut avant tout tenir compte de votre situation et de vos besoins en matière de protection.

Vous empruntez seul ou à 2 ? Vous êtes salarié, travailleur indépendant, ou retraité… ? Vous achetez votre résidence principale ou faites de l’investissement locatif ? Vous souhaitez une couverture optimale ou le strict nécessaire ?

Bien cibler votre situation et votre besoin vous permettra de trouver la formule d’assurance la plus adaptée à votre projet.

Choisir sa quotité d'assurance

La quotité assurée est le pourcentage du capital emprunté qui est couvert par l’assurance pour chaque emprunteur. Le choix de cette quotité dépend donc du niveau de protection recherchée.


Etape 1Si vous empruntez seul, la question du choix ne se pose pas car la banque exige généralement que vous soyez assuré à 100% sur toute la durée du crédit.

 

Etape 2Si vous empruntez à deux :

  • • Vous pouvez choisir de répartir la quotité d’assurance entre vous, en fonction de votre contribution au remboursement du prêt. La banque exige généralement que la somme des quotités soit de 100% au minimum.

    Exemple avec un choix de quotité à 60%-40% :
    Si l’emprunteur A (qui possède une quotité de 60%) est en arrêt de travail, l’assureur prendra en charge le remboursement des mensualités de prêt à hauteur de 60%. Cela implique que 40% restera à la charge des emprunteurs A et B.

  • • Vous pouvez aussi opter pour une protection maximale en vous assurant tous les deux à 100% (quotité totale de 200%).

    Exemple :
    En cas de décès, le prêt sera intégralement soldé par l’assurance, le co-emprunteur n’aura plus d’échéances à rembourser.

 

Icône ampouleBON À SAVOIR

Si vous empruntez à deux, la somme de vos quotités doit être comprise entre 100% et 200%.

Les questions à se poser pour bien comparer

Il n’est pas toujours évident de faire le bon choix en matière d’assurance emprunteur. Avant d’arrêter votre choix, prenez le temps de vous poser les bonnes questions. Tous les contrats ne se valent pas !


Etape 1Soyez attentif aux garanties proposées au contrat

  • Le décès
    Tous les contrats couvrent le décès de l'assuré survenu pendant la période de remboursement du prêt.

  • La perte totale et irréversible d'autonomie (PTIA)
    Il s'agit de l'incapacité pour l'assuré d'exercer une profession quelconque pour le reste de sa vie avec l'obligation d'avoir recours à une tierce personne dans les actes de sa vie quotidienne.
    En pratique, l'assuré doit avoir recours à une aide extérieure pour se laver, s'habiller, se déplacer et s'alimenter.

  • L’invalidité permanente totale (IPT)
    L'invalidité permanente totale correspond le plus souvent à l'incapacité de se livrer à toute activité rémunérée, sans pour autant avoir besoin d'une tierce personne pour les actes ordinaires de la vie.

  • L’incapacité temporaire totale de travail (ITT)
    L‘incapacité temporaire totale de travail est une incapacité reconnue d’un point de vue médical mettant l‘assuré dans l‘impossibilité complète et continue (à la suite de maladie ou d‘accident) de se livrer à son activité professionnelle.

  • La perte d'emploi
    Cette garantie, généralement optionnelle, est proposée en complément des garanties décès, invalidité ou incapacité de travail. Elle n'est pas présente dans tous les contrats d’assurance.

Etape 2Portez une attention particulière à l'étendue et aux limites des garanties

  • Les plafonds de prise en charge
    Veillez à la fois au montant de prise en charge et à la durée (nombre de jours maximum de prise en charge).

  • Les périodes pendant lesquelles une indemnisation ne sera pas possible
    Les contrats d'assurance des emprunteurs comportent souvent un délai de carence (pour la garantie perte d’emploi) ainsi que des franchises.

    • Le délai de franchise
      Le délai de franchise concerne les garanties incapacité de travail et chômage (perte d’emploi).
      C’est une période, exprimée en nombre de jours consécutifs d’arrêt de travail ou de chômage, non prise en charge par l’assureur. Autrement dit, c’est le délai au-delà duquel une indemnisation est possible.

      Exemple :
      Si vous êtes en incapacité temporaire totale de travail (ITT) et que votre franchise est de 90 jours, vous serez pris en charge à compter du 91e jour d’arrêt de travail consécutif.

      AttentionATTENTION

      Le délai de franchise permet une diminution des primes d’assurance. Plus le délai est long, moins le tarif est élevé.


    • Le délai de carence
      Le délai de carence concerne uniquement la garantie chômage (perte d’emploi).
      C’est une période en début de contrat pendant laquelle la garantie n’est pas encore active. Vous ne pourrez en bénéficier qu’une fois ce délai écoulé.

      Exemple :
      Dans le cas d’un délai de carence de 6 mois, si vous êtes licencié 4 mois après avoir adhéré à la garantie chômage, vous ne pourrez pas être pris en charge au titre de ce licenciement.

      AttentionATTENTION

      En pratique, un contrat d’assurance permet, le moment venu, de faire face à un événement imprévu. En aucun cas, il doit être souscrit pour prendre en charge un risque certain. Le délai de carence permet donc d’éviter les abus, les cas où certains assurés pourraient souscrire un contrat pour faire face à un sinistre connu par avance.


  • • Les limites d’âge
    Souvent à la souscription du contrat, l’âge de l’assuré ne doit pas dépasser 65 ou 70 ans selon les assureurs. De même, la garantie décès ne s’applique plus dans la majorité des cas à partir de 80 ans. Par ailleurs, la garantie incapacité de travail cesse à la date de la mise à la retraite ou à la préretraite ou encore si l’assuré a plus de 65 ans (dans la majorité des contrats).

  • Les exclusions
    Il s’agit de ce qui n'est pas garanti par le contrat d'assurance. Outre les exclusions particulières que l’assureur pourrait ajouter en fonction de votre profil au moment de votre adhésion, voici quelques exemples d'exclusions de garanties propres à certains contrats :
    • • le suicide intervenu dans la première année de garantie,
    • • le risque de guerre ou risque atomique,
    • • le risque de navigation aérienne (acrobaties, exhibitions, records, etc.),
    • • la participation de l'assuré à des rixes (sauf légitime défense), complots, grèves, émeutes ou mouvements populaires,
    • • la pratique de certains sports ou activités (saut à l’élastique par exemple).

 

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